Des Frères se sont illustrés par leurs connaissances dans des spécialités qu'ils enseignaient.
En voici quelques exemples dans des domaines très divers.
Chadron (43) 1885 - Porto Rico 1966
Formation religieuse au Puy-en-Velay.
En 1904, départ pour le Canada.
1905, il arrive à Cuba où il effectue la plus grande partie de son activité. Il exerce comme professeur dans les classes commerciales. Particulièrement actif auprès des jeunes, il fonde la « Fédération de la Jeunesse Catholique » de Cuba et de nombreux autres mouvements.
En 1961, il quitte Cuba. Il décède cinq ans plus tard, en1966 à Porto Rico.
L'action qu'il a menée à Cuba est importante. C'est pourquoi, en 2000, s'est ouvert le procès diocésain en vue de la béatification.
Boisset (15) 1841 – Clermont-Ferrand (63) 1917
Professeur au pensionnat Godefroy de Bouillon (Clermont-Ferrand), il a mené des études sur les plantes d’Auvergne.
Grand spécialiste de la botanique, il fut membre de plusieurs Instituts : Lauréat Institut de France, Membre de la Société Botanique
de France, Membre de l'Académie Internationale de Géographie Botanique (Directeur 1898).
Il a produit de nombreux ouvrages particulièrement détaillés.
Son herbier est, quant à lui, conservé au British Museum.
À consulter : le document du mois sur le Frère Héribaud-Joseph.
Saugues (43) 1912 - Lyon (69) 1970
Formation religieuse en Belgique. Passionné de linguistique, il continue sa formation en même temps qu’il enseigne au Puy.
Il passe plusieurs diplômes : licence en lettres classiques, diplôme d'études supérieures en 1942 avec « La terminologie rurale dans le patois de Saugues » puis un doctorat : « Géographie phonétique de la Haute-Loire » (1949).
Il fut ensuite directeur-adjoint de l'Institut de Linguistique Romane (Facultés catholiques de Lyon) puis Maître de recherches au CNRS (1957). Suite à ses recherches, il publie un ouvrage en quatre volumes : « L'Atlas linguistique du Massif Central » (1957-1963).
Chalvignac (15) 1818 - Volvic (63) 1865
1856 : Directeur de l'école départementale d'architecture de Volvic (école pratique de construction pour former à l'art de tailler et de sculpter la pierre).
Il eut l'idée et dirigea l'érection de la statue monumentale (5,5 m de hauteur) de Notre-Dame de la Garde qui domine la ville. Il sculpta l'œuvre gigantesque en pierre de Volvic, en organisa l'inauguration qui eut lieu le 21 juillet 1861.
Il réalisa aussi le chemin de croix monumental qui jalonne la montée.
Il se préparait à entreprendre la restauration de l'église paroissiale quand la maladie l'arrêta, bientôt suivie de son décès.
Marcq-en-Barœul (59) 1923 – Lille (59) 2001
Formation à Lille et à Rome.
Docteur en théologie, il rédige : « La participation des laïcs au ministère de la parole de Dieu et la mission du Frère Enseignant dans l'Eglise » (Facultés catholiques de Lille, 1961).
Il fut membre du Conseil général de la congrégation. Au Concile de Vatican II, il était l'expert théologique de son frère Mgr Jean Sauvage, évêque d'Annecy. Il fut aussi enseignant à Rome, formateur et conférencier.
À consulter : le compte rendu du colloque sur le Frère Michel Sauvage.
Rosport (Luxembourg) 1885 – Caluire (69) 1965
Professeur de mathématiques et de sciences, il crée des musées scolaires.
Chercheur obstiné, il réalise un « microscope solaire » très puissant.
Il explique aussi la provenance d'un mystérieux trou fraisé que portait un grand nombre de coquillages fossiles, toujours au même endroit. Les savants nomment l'animal qui forme le trou « Teredo Aretasi ».
En 1939 il accompagne à Lyon, l'école Catholique d'Arts et Métiers (ECAM). Enlevé par la Gestapo en 1944, il passe un an en camp de concentration puis reprend ses activités (enseignement de la chimie, enseignement religieux).